Du grabuge dans la police. Neufs officiers et sous-officiers ont été suspendus par leur commandement en chef. Ils seraient impliqués dans des affaires de racket, trafic de saisies de drogue entre autres.

Ainsi, c'est le commandant en chef, le général de division, Serge Hervé Ngoma, qui en a fait lui-même l'annonce. Ces agents en porte-à-faux avec la loi de leur corps « sont suspendus de leurs fonctions, par mesure conservatoire ». Ceci en attendant les décisions des conseils d’enquête et discipline organisés par l’Inspection générale des Forces de polices nationales (FPN).

À en croire certaines sources, les policiers en cause ont manqué leur devoir de probité morale. Ce d'autant plus que les faits reprochés concernent directement le racket sur la voie publique et dans les administrations policières. En plus de l’arrogance caractérisée, de l’abus de pouvoir envers les citoyens et un certain laxisme et désinvolture dans l'exercice de leur profession

Tout comme d'autres ont été épinglés pour détournement des scellés, trafic des drogues saisies, de racket, tout en étant accusés de complicité avec ces derniers.

Pour le commandant en chef de la Police, « les policiers visés sont mis toutes affaires cessantes, à la disposition de l’inspection générale des FPN pour les besoins d’enquête en cours ». Non sans souligner que « les dispositions consacrant la nomination des chefs de service intérimaires seront prises, en tant que besoin, par la direction générale de l’organisation et des personnels afin d’assurer la continuité du service public ».

À noter que la police n'est pas à son premier coup de filet au sein de ses propres rangs. En début d'année, une dizaine de policiers accusés de racket sur la voie publique, viol, vol en réunion, homicide volontaire et involontaire avaient été révoqués par le Commandement en chef de dudit corps chargé de la sécurité des personnes, biens et services dans les différentes villes du pays.